« Le Kombucha ou Komboutcha ou comboucha »
Vous l’aurez compris, il n’y a pas une seule façon de l’écrire !
On dit aussi que c’est du vinaigre de thé, ça vous parle plus ?
Peut-être que oui mais ça ne doit pas donner envie ! Bark du vinaigre de thé me dit-on ?!
D’après l’extrait suivant de L’Encyclopédie de revitalisation naturelle écrit par Daniel Kieffer (pour ceux qui ne connaissent pas il s’agit de l’un des chefs de file de la nouvelle génération des naturopathes) :
“C’est une boisson traditionnelle des pays de l’Est, issue de la fermentation lactique aérobie de thé ou de tisane sucrée et d’une souche de champignon proche du « champignon tibétain ». On en trouve des traces en Corée dès le Ve siècle, puis en Inde et en Chine.
Des travaux suisses puis italiens le remettent en vogue au début des années 1960 pour que la France diffuse l’information à la fin des années 90.
Il contient des acides lactiques (prébiotique), orotique (transporteur minéral), usnique (antibactérien) et surtout glucoronique (détoxiquant et émonctoriel) et un peu d’alcool résiduel (0,50%). Ses levures (Saccharomyces pommes) s’activent à l’air libre et en milieu sucré en symbiose avec des bactéries (Acetobacter xylinum).Intérêt essentiels
Comme tout breuvage lactofermenté, restauration du terrain par drainage progressif de l’acidose lactique endogène (travaux du Dr Kuhl, cancérologue, à l’origine des jus de légumes Breuss), rééquilibrage intestinal, immunostimulation et stimulation émonctorielle polyvalente.
Donc détoxinant et revitalisant.Depuis 1951 des médecins russes ont étudié les vertus médicinales du kombucha et son action bénéfique en prévention des cancers.
Utilisation
– De 1/2 à 1 grand verre, 1 à 3 fois par jour, à consommer 15 minutes avant les repas ou 2 heures après.
– Peut se mélanger à de l’eau, un jus de fruit ou de légume.Préparation
– Prévoir de quoi recevoir 3 litres de thé (type « Thés de la Pagode », Hao ling, Lyn don, moins théinés) , voire de thé vert japonais, de thé rouge, de thé keemum, ou de maté, de lapacho, ou d’une autre tisane non aromatique (les huiles essentielles inhibent la croissance fongique).
– Laisser refroidir à température ambiante, puis sucrer à raison moyenne de 150 à 200g/l. Les documents qui exigent l’utilisation traditionnelle du sucre blanc se trompent : par expérience, le procédé est aussi aisé avec du sucre intégral (complet), du miel, de l’irradia (sirop de dattes), de la mélasse, du sirop d’érable, voire des raisins secs broyés…
– Ajouter le morceau de champignon kombucha, face la plus lisse vers le haut et couvrir d’un simple linge.
– Attendre de 3 à 6 jours, selon température, vitalité du champignon et quantité de sucre utilisée : peu à peu, le champignon grandit en largeur et en épaisseur, jusqu’à recouvrir tout le liquide. Une odeur vinaigrée/acidulée normale se développe : c’est le signe que le produit est prêt.
– Retirer le champignon ; le laver soigneusement et retirer les éventuels débris filamenteux ; le placer dans un petit bocal, avec quelques cuillerées de liquide, au réfrigérateur
– Filtrer la tisane au chinois et mettre en bouteilles hermétiques (bocaux ou bouteilles d’eau gazeuse).
– Abandonner au chaud pour obtenir une boisson légèrement gazeuse en 1 ou 2 jours, prête à être consommée. Les autres bouteilles, gardées au frais, ne fermenteront que revenues à température ambiante. Ce procédé permet d’échelonner sa consommation dans le temps.
– À mesure que le champignon se développe, couper des morceaux pour en faire profiter vos relations (de la même façon que pour une mère de vinaigre). Le respect traditionnel et quasi rituel pour ce champignon de vie commande de ne pas le jeter *.Un petit plus : utiliser une eau fortement minéralisée (type Hépar ou Contrexéville) car les acides orotiques gluconiques développés par le kombutcha pourraient fort bien s’associer aux minéraux de l’eau et les rendre infiniment plus biodisponibles…
Précautions d’emploi
– Déconseillé aux sédentaires, neuro-athritiques sous-vitaux en acidose sévère et symptomatiques (frilosité, catarrhes, agacements dentaires, chutes de libido…), bien évidemment surtout en hiver et surtout le matin.
– Dosages progressifs en cas de transit intestinal habituellement accéléré.
– Déconseillé aussi, comme tous les produits fongiques ou dérivés, aux personnes souffrant de candidose.*Il est possible de conserver les souches toute la saison froide, ce que feront habituellement les consommateurs frileux, anxieux, spasmophiles ou autres neuro-arthritiques plutôt longilignes ou rhumatisants.”
Voici donc une explication bien détaillée, qui nous en dit long !
De mon côté, c’est en trouvant ma première souche que j’ai rencontré ce groupe sur Facebook : Kefirs et Kombucha pour tous
Ce groupe est une mine d’information, que je nommerai presque « Le mode d’emploi du Kombucha et du Kéfir ».
Il y a des documents classés par thème à propos du Kombucha ou du Kéfir : Mode d’emploi : kombucha, kefirs, FAQ, etc.
Si vous désirez faire votre propre Kombucha, en vous inscrivant sur la liste des demandeurs du groupe, il est possible d’obtenir plusieurs types de souche.
J’ai eu la chance de tomber sur Josette Conan qui m’a donné une souche labellisée Tibetan Temple. Depuis je suis tellement heureuse que j’ai l’impression que c’est noël dès que ma boisson est prête !
Je vous propose de découvrir ma recette fétiche du Kombucha (j’ai choisi de l’écrire de cette façon😅) « Figues & Citrons » !
Kombucha maison, Figues & Citrons
Il y a d’autres façons de procéder, mais j’ai choisi celle-ci en me basant sur le lien suivant : Recette du Kombucha
Pour 1 litre,
🥄 Les ingrédients :
5 g de thé (noir de préférence, non aromatisé)
70 g de sucre (blanc ou blond)
1 souche d’une épaisseur entre 4 mm et 1 cm
10% de starter, ou kombucha d’une précédente fermentation
Eau déchlorée (quelques heures dans une carafe à température ambiante)⠀
📋 Les étapes :
Préparation du thé
1- Mettez 250 ml d’eau déchlorée dans une casserole. Ajoutez le thé une fois que l’eau bout. Laissez sur le feu pendant 30 secondes avec le thé.
2- Retirez du feu et ajoutez 70 g de sucre immédiatement. Remuez.
3- Infusez pendant 30 minutes, filtrez et laissez ensuite refroidir.
4- Diluez par la suite avec 750 ml d’eau froide. Le thé doit être à température ambiante.
1ere fermentation
1- Dans un bocal, ajoutez la souche / 10% de starter ou kombucha / et le thé refroidi.
2- Ne fermez pas le pot, mettez un sopalin tenu par un élastique.
3- Attendre entre 4 et 7 jours et vérifier que le pH soit aux alentours de 3 (de 2.8 à 3.2).
2e fermentation
1- Appuyez sur la souche avec une louche en inox pour prélever le Kombucha. Laissez 10 cl dans le bocal avec la souche.
2- Filtrez le mélange prélevé et mettre dans de nouveaux bocaux en ajoutant 1/4 de thé vert + quelques figues séchées et citrons pressés (bio)… Laisser macérer 24h à température ambiante.
3- Le pH doit se situer à 4.5 ou moins. Filtrez et mettez la boisson en bouteilles. Mettez au frais et dégustez quand vous voulez.
J’espère que cette recette vous plaît, dites-le moi en commentaires, ou partagez vos recettes !
Pour aller plus loin
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- Mon ebook « Comment prendre soin de son foie »
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